Artisan embroidery workshop

« Les Signares venant du nom Senhoras (dame) en portugais désigne les femmes noires ou métisses, de la Petite-Côte du Sénégal, dans les comptoirs de Rufisque puis de Gorée et finalement de Saint-Louis jusqu'au milieu du XIXᵉ siècle. La situation de métissage s’est ancrée et a perduré, et à donner naissance à la culture et au monde spécifique des Signares.

Ce nom s’applique au fil du temps à toute femme ayant une certaine notoriété soit de son métissage, soit de son habileté de commerçante, souvent des deux à la fois .

Les Signares sont issues d’unions libres entre lébous ou wolofs faisant parfois partie de l’aristrocratie locale et des Occidentaux.

exemple Une nièce de la reine du Waalo nommée Ndate Yallah était d’ailleurs une Signare.

Elles étaient réputées pour leur beauté envoûtante et leurs richesses, qu'elles firent fructifier habilement (dentelles, broderie, verroterie, bijoux en or) 

Léopold Sédar Senghor (feu président de la République du Sénégal parlent d’elles dans un de ses poèmes Signare.

Une mode signare s’est enfin affirmée autour de la fabrication de bijoux en or ou de la confection de coiffes et d’étoffes (appelés « pagnes d’apparat » à l’origine), tentant de renouer avec les temps passés.

Aujourd’hui encore; des « promenades de Signares» se déroulent encore, comme lors du Festival International de Jazz Saint-Louis (2017) ou lors de la traditionnelle fête du Fanal des Signares à Saint Louis , qui témoignent finalement de leur influence au cours des siècles de apparaissant comme des personnalités féminines fortes et émancipées. 

Je m’appelle Fatoumata Dieng, je suis née et grandi à Dakar capitale du Sénégal.

Après une vingtaine d’années de vie professionnelle, l’heure a sonné pour moi, ancienne ancienne employée du secteur privé de me lancer dans l’entreprenariat en mettant à profit mes talents de créatrice. Zéro capital mais une volonté manifeste de relever les défis de l’entreprenariat et de la création fait main, la Signare vit ses premiers jours à Dakar en 2018. Ce n’est qu’en France, ma terre d’adoption que je découvre un autre monde de l’art  à travers les expositions.

2020 est l’année  décisive ou, La Signare s’ouvre à l’international avec la création en ligne de la boutique La Signare.shop commercialisant  produits de broderie fait mains (linge de maison) et objets de décoration d’inspiration africaine.

Les activités manuelles exercées pendant les moments en famille, à l’école primaire, son passage chez les bonnes sœurs ne sont pas restées dans l’oubli. Avec quelques séances passées avec l’association Arroutaines « les doigts de fées » je me spécialise dans la peinture à l’aiguille. D’autres techniques de broderie sont aussi un ajout à mes pépites.

Aujourd’hui, je suis des cours de broderie d’art avec le studio Eyral afin de se diversifier, explorer ce monde de l’art et ainsi d’apporter ma touche à la décoration d’inspiration africaine et la broderie fait main.

Ma première touche d’inspiration est la nature, surtout comment rendre chacune de mes créations uniques et authentiques.

Pour tous ceux qui désirent découvrir l’univers de la broderie fait main et ayant de la motivation, des ateliers de broderie sur la peinture à l’aiguille et la broderie blanche. vous sont proposés. Les séances peuvent se faire en groupe ou individuellement.

Les techniques proposées sont :

La peinture à l'aiguille est une technique de broderie visant à reproduire un motif (dessin, photo ou image) sur une matière (tissu, toile,..) en remplissant le motif à l'aide de fils. Elle se réalise en passé empiétant par des successions de points lancés.

La broderie blanche est une technique traditionnelle de broderie faite en blanc sur un tissu blanc. Elle était d’abord destinée au linge de maison. Pour les trousseau des mariés on brodait les initiales sur le trousseau agrémentés d’ornement floraux. La broderie blanche reste toujours un grand classique.